Foire Aux Questions (FAQ)

Cliquez sur la question pour afficher la réponse. 

La Réhausse est là pour augmenter la hauteur de la collerette. Elle se place au-dessus de la première le plus haut possible. Elle tient tout simplement avec le ressort. Ce montage semble simple mais il a fait ses preuves. La Réhausse, ainsi posée, reste en place.

Oui c’est normal, le mastic est gorgé d’eau et peut mettre longtemps à sécher si le temps est humide. Cela n’entrave en rien le bon fonctionnement du dispositif.

Si vos écorces sont importantes, vous pouvez écorcer un peu votre arbre avant la pose de l’Écopiège® avec une serpette ou une lame. Nous prévoyons du mastic en quantité suffisante pour cette situation. Si vous trouvez que votre mastic est trop liquide pour colmater les interstices, vous pouvez faire une pâte à papier avec de vieux journaux coupés en petit bout et imbibés d’eau (papier mâché) et vous en servir en complément de notre mastic pour les écorces les plus grosses.

Dans le cas d’un arbre penché vous pourrez placer le sac de votre écopiège sur le côté bas et le faire tenir en ceinturant le bas du sac sur l’arbre avec de la corde par exemple.

Idéalement le collier Écopiège® doit se mettre à une hauteur minimale de 2 mètres pour éviter tout risque d’urtication. Les branches le plus basses doivent se trouver à au moins 30 cm au-dessus du collier. Placé plus bas, les animaux, enfants ou curieux pourraient s’en approcher et risqueraient alors une belle urtication. Nous vous rappelons que ce ne sont pas les poils visibles des chenilles qui sont urticants mais des poils microscopiques qu’elles expulsent dans l’atmosphère quand elles ressentent un danger. Le fait que l’on s’approche d’elles au moment où elles sont dans le collier (ce qui est tentant) constitue pour elle un danger. S’il vous est impossible de le mettre à cette hauteur de sécurité, trouver un moyen pour délimiter un périmètre de sécurité autour de votre arbre.

Environ un mois après les dernières descentes de chenille ou au mois de mai, vous devez enlever les sacs. Protégez-vous (lunettes, gants, foulard sur le cou et muqueuses, vêtements protecteurs) et décrochez-les du tronc. Vous pourrez ensuite les brûler (si le feu est autorisé dans votre localité) ou les emballer dans un sac-poubelle puis les mettre aux ordures ménagères.

Non les sacs doivent être retirés tous les ans. Si vous ne le faites pas les chenilles peuvent continuer leur cycle de vie et ressortir du sac sous forme de papillons durant l’été. De plus le sac n’est pas prévu pour résister longtemps aux UV et intempéries. Nous ne garantissons plus sa solidité la seconde année.

Votre collier durera plus longtemps si vous le retirez de l’arbre en même temps que vous enlevez les sacs. Si vous décidez de le laisser sur l’arbre, pensez que votre arbre grandit. Il vous faudra tous les ans desserrer le collier et refaire l’étanchéité.

Vous avez retiré selon nos recommandations le sac collecteur et l’avez détruit ou fait détruire par incinération. Nous vous recommandons de l’enlever, paré des précautions d’usage (lunettes, gants, foulard sur le cou et muqueuses, vêtements protecteurs) pour le rincer à grande eau et le replacer dans les meilleures conditions.

Lors de la nouvelle pose nous attirons votre attention sur :
• Le masticage, qui doit être parfait (bien compacter la ouate de cellulose entre les écorces et le collier) pour ne laisser aucun espace possible au passage des chenilles.
Pour le modèle Transparent :
Le tube de descente doit être libre. Le haut du tube ne doit pas être plus haut que le plancher de mousse du collier et reposer sur la terre. La partie biseautée du tube doit affleurer la terre sans être enterrée. Les chenilles n’aiment pas le vide, elles risquent de remonter si le tube ne touche pas la terre.
Pour le modèle Écorce :
• Le tube touche le sac, les chenilles suivront donc le tube, puis le sac jusqu’à la terre.
• Le sac doit être rempli sur une hauteur de 10 cm environ de terre souple, type tourbe.

Si vous avez décidé de le laisser en place :
• Vérifier l’accès du tube.
• Vérifier le mastic de la saison dernière et le compléter par-dessous.
• Mêmes recommandations que ci-dessus pour le remplissage du sac collecteur.

Vous pouvez poser le collier Écopiège®, même si les descentes de processions ont commencé, car les pontes et ou le développement larvaire seront échelonnés dans le temps. Vous vous protégerez donc des descentes futures. Nous vous conseillons tout de même d’arroser le tronc de votre arbre pour éliminer les traces urticantes laissées par les chenilles.

Si le nombre est inférieur à 20, il est fort probable que ce sont des processions qui ne sont pas destinées à l’enfouissement (processions de nymphoses). Ce sont certainement des balades au sol, ou des chenilles parasitées, désolidarisées du reste de la colonie qui assurent leur survie. Les processions de nymphoses comptent en général au moins 40 chenilles qui se suivent en procession comme leur nom l’indique. Laissez-les s’enfouir, et marquez l’emplacement avec un bâton, vous déterrerez celles-ci un mois plus tard et détruirez les chrysalides. Si vous avez décidé de détruire la procession (ce que nous déconseillons formellement) déjà au sol, pensez à protéger votre visage, vos yeux (lunettes, casquettes, foulard, mettez un vêtement protecteur, du type ciré), et ne vous mettez surtout pas face au vent. N’oubliez pas que chaque fois qu’elles se sentent menacées ou stressées, les processionnaires ouvrent leurs miroirs, véritables réservoirs à poils venimeux situés sur leur dos et les éjectent. Les poils urticants sont de l’ordre du micron et volent très facilement en suspension dans l’air ou portés par le vent. Les atteintes peuvent être très légères mais cependant quelquefois si sévères, qu’il est nécessaire d’hospitaliser. Soyez donc très prudents et évitez de les manipuler. Pensez à arroser après leur passage pour évacuer les poils présents. Si votre animal domestique présente une hypersalivation, des fièvres soudaines ou est très abattu, consultez votre vétérinaire sans attendre.

Les chenilles processionnaires peuvent tourner longtemps dans le collier avant de descendre par le tube. Laissez-leur trouver l’issue qu’elles ont évitée au départ. Elles ont un système neurologique peu développé et leurs réponses sont très limitées. Soyez patient, cette méthode a fait ses preuves. Elle n’est certes pas aussi radicale qu’une pulvérisation d’insecticide, mais elle respecte votre santé et notre environnement. Cette méthode écologique prend un peu de temps.
Le temps de la descente vers le tube peut paraître long, parfois plus de 15 jours. Si les températures baissent, il arrive qu’elles refassent un cocon dans le collier. Les chenilles qui tournent dans le piège sont impressionnantes. N’intervenez pas, ne poussez pas les chenilles dans le tube, Même avec un bâton. Cela ne servirait à rien. Les chenilles se sentiront en danger et expulseront leurs poils urticants. Ce sera pour vous une belle urtication.

Regardez votre tronc, à l’endroit où est posé le mastic et au dessus, des fils de soie, témoignage de la descente de la processionnaire, sont présents. À chaque nouvelle descente, ils seront plus épais.

Tous les jours les chenilles remettent du fils sur leur cocon qui leur sert d’abris contre le froid. Quand la colonie est descendue de l’arbre, le cocon n’est plus entretenu. Il devient rapidement beige ou grisâtre.

Pas de panique ! Ce sont des chenilles qui sont tombées de l’arbre. Soit parce qu’elles sont parasitées ou malades, soit suite à des intempéries : (fort vent ou pluie). Elles cherchent à rejoindre le reste de la colonie, ne les manipulez pas, laissez-les remonter.

Haut